FALLEN INTO HELL
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| Hanae Takayanagi [VALIDÉE] | |
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Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
HUMEUR : Apeurée MESSAGES : 44 INSCRIPTION : 06/05/2010 ÂGE : 20 ans LOCALISATION : En pleine jungle
This is me... Mes amis & ennemis: Mes bagages:
| Sujet: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:17 | |
| Hanae Takayanagi
© Alice
| Nom : Takayanagi Prénom(s) : Hanae Âge : 20 ans Date de naissance : 13 Juillet 1989 Lieu de naissance : Londres, Angleterre Nationalité : Anglaise par sa mère, on ne peut toutefois pas rater ses origines Japonaises Emploi : Violoniste ainsi que riche héritière Groupe : I'm better alone
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I AM WHAT I AM.
On peut tout acquérir dans la solitude, hormis du caractère. Stendhal. Il y a des choses que l'on ne voit pas. Qu'on ne peut tout simplement pas imaginer. Le secret d'un sourire mort-né, la vie contenue dans un regard douloureux, les espoirs cachés au fond de l'âme. On ne peut que tenter de deviner des choses qui semblent déjà s'effacer une fois qu'on les touche du bout des doigts, avec une certaine forme de timidité, peut-être un soupçon de peur. Parfois, on ne découvre rien, et il ne reste qu'à s'en aller dans le silence, sans chercher à voir ce qu'il y a... Après. Après le vide. Après le silence. Après l'illusion d'une nuit éternelle. On ne peut se connaître seul. Peut-être même ne peut-on jamais se connaître, tout simplement.
Où le choix commence, finissent le paradis et l'innocence. Arthur Miller. D'une nature soumise, cils tournés vers le sol, Hanae n'est clairement pas le genre de femme que l'on remarque au premier coup d'œil. Voir même pas au second. Après tout, discrétion semble être son maître mot, et même lorsque sa voix s'élève, celle-ci ne dépasse jamais le chuchotement respectueux, presque craintif de ne pas se montrer assez doux alors que tout en elle semble aussi léger qu'un nuage disparaissant petit à petit d'un ciel trop bleu. Autant dire même qu'elle ne parle presque jamais, se contentant généralement de quelques syllabes malhabiles, la faisant bégayer, presque autant qu'elle en rougit dès que quelqu'un décide d'accorder un peu d'intérêt à sa petite personne. Aux yeux de beaucoup de gens, cette façon instinctive que la rousse a de reculer dès qu'on l'approche ne serait qu'une forme poussée de réserve.
La vraie politesse n'est que la confiance et l'espérance dans les hommes. Henry David Thoreau. Il est évident que cette qualité, quoique exagérée dans son cas, lui a été donnée à force d'une éducation stricte au sein d'une famille un peu trop traditionnelle, tout comme une politesse qu'elle pousse tout autant à l'extrême. Mais il n'y a pas que cela, bien que ce ne soit pas une raison pour penser que la belle pourrait un jour se rebeller face à sa vie réglée comme une petite horloge incrustée de pierreries. Elle vit, ou survit peut-être, avec une peur des gens tout à fait irraisonnée, croirait-on, faisant d'elle une solitaire qui intrigue mais jamais n'attire, comme si des ondes presque palpables venaient crier à quiconque qu'il ne devrait pas l'approcher.
Deux choses sont blanches : L'innocence et l'arsenic. Carl Jonas Love Almqvist. Car si on l'écoutait, ou si on écoutait ses pensées tout du moins, perdre son temps auprès de l'ombre qu'elle s'applique à être ne servirait vraiment à rien, et ce pour tout le monde. En fait, elle passe même une grande partie de son temps à se rabaisser et à se poser des questions existentielles qui, de toute façon, ne mènent à rien. Sans parler d'une interdiction à demi-mot quant à s'intéresser à ce qui l'entoure, puisque sa famille lui a toujours demandé d'être belle et de se taire. Pour elle, il serait tout à fait normal qu'on l'utilise, mais pas qu'on l'estime. Sans doute est-ce une façon comme une autre de se protéger... Si ce n'est une certitude de ne servir à rien. De ce fait, il est tout naturel également que l'asiatique pardonne tout avant même que l'erreur ne soit faites, et on pourrait même dire avec étonnement qu'elle n'a jamais jugé personne de toute sa vie, comme si sa pensée s'arrêtait au moment même où elle posait les yeux autour d'elle. Curieux. Mais elle ne l'est pas, pour sa part, à un certain degré, sans doute parce que cette dernière n'est pas envahissante, ne concernant que les connaissances générales, la demoiselle étant assez bien élevée pour ne pas demander trop de choses à ses interlocuteurs, d'autant qu'elle comprends parfaitement le besoin de ne pas parler et accepte sans la moindre question ce qu'elle ne connait pas. Mais tout ce qui touche, de près ou de loin, à un jugement extérieur, à une première pensée, est banni de son esprit calme et rêveur.
Personne peut-être n'a jamais été assez sincère pour définir la sincérité. Friedrich Nietzsche. Ainsi donc profondément gentille, la jeune femme est une personne empathique de nature, qui ne peut s'empêcher de vouloir aider les autres au dépend de sa propre vie. Sa douceur, son calme également font partie de ces qualités que possèdent seuls les gens maudits par la vie, et sans doute est-ce exactement ce qui la pousse à s'avancer vers les personnes qui souffrent. En général, sa présence suffit à apaiser les esprits, ne serait-ce que parce qu'elle ne parle que par murmures, toujours d'une manière polie et réfléchie au possible. En fait, on pourrait presque croire qu'elle ne possède aucun défaut à force de se montrer aussi sincère dans sa façon de parler et d'agir. Et pourtant, elle est loin d'être sans défauts : A première vue, on ne peut qu'être choqué par deux points. Tout d'abord, sa naïveté, son innocence proche de la bêtise, son besoin de faire confiance aux gens bien qu'elle sache parfaitement qu'il ne faut écouter personne. Dites-lui que la voiture en face de vous est rouge et, bien qu'elle soit noire, elle se montrera tout à fait en accord avec cette annonce. Le deuxième point qui frappe est quant à lui un peu plus sombre, étant donné que c'est bel et bien sa solitude, sa peur viscérale de tout ce qui ne fait pas partie de son monde, de tout ce qui peut se trouver à l'extérieur des lieux qu'elle fréquente habituellement.
La grâce ne chasse pas nos maladresses. Elle les couronne. Christian Bobin. Car oui, elle est perdue au milieu de choses qu'elle ne comprends pas, et plus d'une fois elle a fait preuve de maladresse à cause de ça. Tout cela frôle la bêtise, n'est-ce pas ? D'autant que sa fragilité émotionnelle ne l'a jamais aidée à sortir de tout ça.. Pourtant, il est fort probable qu'elle ne parlera jamais de ses problèmes, se montrant de ce fait très secrète, et ne voulant pas ajouter de poids sur les épaules des gens qu'elle connait. Si tant est qu'elle en connaisse. Sans parler du fait que la demoiselle est extrêmement influençable ! Mais ce sont des choses faciles à comprendre, au final, dès le premier regard que l'on peut poser sur elle.
Presque tous les hommes sont esclaves faute de savoir prononcer la syllabe : non. Chamfort. Au final, la jeune femme a beau se montrer intelligente comme pas deux, quoique ses connaissances soient plus théoriques qu'usées dans la pratique la plupart du temps, elle est aussi tout à fait naïve, et de ce fait totalement incapable de penser que quelqu'un peut être mauvais. Sans parler d'être en mesure de dire un simple « Non ». Encore qu'à son sujet, tout soit relatif, et que n'importe qui l'agressant en resterait malgré tout le plus bel ange du monde, mais sa vision du monde est surtout tournée vers les autres bien qu'elle ne se mêle pas à eux. Quelqu'un serait-il en train de ricaner en insinuant que le Prince Charmant n'existe pas ? Se moquer ainsi est facile, même si Hanae ne serait peut-être même pas capable de comprendre la différence avec une simple blague, mais en l'occurrence... Si, à ses yeux, le Prince Charmant est une vérité absolue de laquelle on ne peut tout simplement pas douter.
Je n'appelle pas innocent celui qui est incapable de pécher, mais bien celui qui ne peut pécher sans remords. Giacomo Leopardi. Il y a juste à prendre en compte le fait qu'elle ne se préoccupe pas vraiment de le chercher, toute destinée qu'elle est à Dieu. Mais l'espoir fait vivre, et la rousse n'est rien de plus ni de moins qu'une toute petite chose sur terre, restant toujours bien à sa place en observant les étoiles de loin, n'osant pas toucher du bout des doigts une vie qui lui semble beaucoup trop colorée et changeante, par trop effrayante. Ne sont-elles pas, après tout, les larmes que verse le Créateur pour ses enfants ? Car oui, à bien des niveaux, la jeune femme a la foi, et estime que seul Dieu est en droit d'être juge des pêchés qu'elle porte dans son sang. Car l'enfant ne porte-t-il pas dans sa chair les péchés de son père ? En conséquence, bourrée de remords, la rousse passe beaucoup de son temps à tenter d'atteindre la rédemption. Sans doute est-elle motivée par une vision de la vie trop étriquée, malgré sa nature emplie d'innocence, elle qui n'est rien de plus qu'un oiseau enfermé en cage n'ayant jamais connu le bonheur de chanter haut dans le ciel.
Tous les jours, des innocents meurent sans savoir pourquoi.
ALL I NEED IS TO TELL YOU MY LIFE.
Il était une fois... Il n'existe que des contes de fées sanglants. Tout conte de fées est issu des profondeurs du sang et de la peur. C'est d'ailleurs souvent comme ça avec la féérie : L'horreur n'est jamais loin.
La vie n'est pas un conte de fées. « J'aime ton sourire. Il ment si bien. »
Assise devant un piano, Hanae sourit. Sourit. Sourit encore. Jusqu'à avoir mal à la mâchoire, jusqu'à avoir des larmes dans ses grands yeux dorés. Un homme la regarde de haut, de face, de loin, sans un mot. Il n'attends qu'une chose : La voir poser ses longs doigts fins sur une corde tendue. Peut-être une noire, si son goût est négatif. La sentence va tomber si elle se trompe, mais ce n'est qu'une sentence de plus à laquelle elle se pliera sans un mot, sans un regard. Pour mieux se protéger, mieux vaut paraître aussi froide que la glace. Ça le rend fier de sortir cette enfant si calme devant les caméras, de faire valoir qu'elle a hérité de la beauté de sa mère mannequin. Son frère ainé, quant à lui, portera fièrement le nom. Tout ce qu'on attend d'elle, c'est de donner naissance à un héritier pour une quelconque grande famille. Et d'être parfaite. Cette perfection passe peut-être même avant tout le reste, et c'est pourquoi il croise les bras en la foudroyant du regard. Une fille, ce n'est pas satisfaisant. Ce n'est pas assez. Pas assez quoi ? Même lui ne pourrait probablement pas le dire. Les doigts commencent leur danse imperturbable. Elle frôle les cordes avec son archet, ferme les yeux. Elle n'a pas besoin de partition, elle n'a besoin de rien en cet instant. Le papillon se pose, butine la fleur. S'envole à nouveau pour découvrir un nouvel amour, puis encore un autre. Volage. Le sourire s'estompe petit à petit, le cœur s'accélère imperceptiblement. La musique est sans accroc, sans surprise, aussi raide que le dos de l'enfant recouvert par sa chevelure trop longue. L'émotion pour lui ne sert à rien. Juste à gâcher le morceau. Avec un grognement, son père s'éloigne et la laisse seule dans la pièce. Elle se demande si ces hommes qu'elle admire ont créés ces musiques dans le but de les savoir mortes. Jouées sans rien d'autre derrière qu'un excellent musicien. Doucement, alors que la solitude envahis la pièce, le toucher se fait plus léger, plus profond. Les yeux de la Poupée se rouvrent lentement, comme un lever de soleil sur le monde, et tout se transforme en quelques secondes. Le jeu devient différent. Comme si une nouvelle personne avait prit possession du violon de bois sombre. D'une certaine façon, la comparaison n'est pas fausse. Pas aussi fausse que ce sourire qui a complètement disparu au profit des larmes. Le son se fait un peu plus brutal, la musique se transforme, passe de la chrysalide au papillon. Discrètement, quelques notes se rajoutent à celles de la partition d'origine, enrichissant à sa façon l'émotion qui en ressort. Oui, le joli petit ange à une façon bien particulière de jouer, de celles qu'on apprends pas dans un conservatoire, qui n'a rien de rigide, prouvant d'une évolution constante. Le genre qui lui vaudrait certainement de lourds reproches des professeurs particuliers que son père lui a collé aux basques depuis de longues années.
Elle n'a que huit ans. Ce n'est que le début.
« Sais-tu que les larmes sont le plus extrême des sourires ? »
Il l'aime. Plus que tout. Plus que la vie. Il aimait la mort, elle aimait la vie. Il vivait pour elle, elle est morte pour lui... Oui ? Non. Pas réellement en tout cas. Dressé devant son chevalet, il la peint. Ses traits fins, ses joues d'enfant, son regard douloureux. Il trace un sourire à la place de la moue boudeuse qu'elle esquisse, redessine ses courbes du bout du pinceau tandis qu'il ne rêve que de le faire du bout des doigts. A fleur de peau, il scrute son visage impassible. Met une touche de vie dans la longueur de ses membres fins. Perd sa respiration en passant doucement sa poitrine au peigne fin, gonflée par le doux balancement de l'air dans ses poumons. Il n'a rien demandé, et n'est qu'un peintre comme on en voit partout. Du talent, mais qu'on ne reconnaîtra qu'à sa mort. Malgré tout, relevant la tête, il croise le regard mauvais d'un grand frère qui serre un peu trop fort l'épaule de sa sœur. Les parents se regardent du coin de l'œil pour mieux l'ignorer. Il n'a aucune idée de la raison qui a poussé l'ambassadeur à faire appel à lui pour peindre cet horrible portrait de famille, mais il s'y plie en silence, modifiant par-ci un air assassin, par là un dégoût évident pour cette mascarade. Tous mentent très bien. Mais pas aussi bien que la délicate fleur qui lui fait face, au centre du portrait. Elle hausse un sourcil à son intention. Il lui renvoie un sourire. Elle n'est qu'au début de l'adolescence, et c'est encore une femme-enfant - Elle le restera sans doute à tout jamais. Pourtant, ses traits sont fascinants, ce mélange de force et de fragilité, de sensualité et de pudeur. Alice au pays des cauchemars se redresse imperceptiblement, penche légèrement la tête sur le côté. La longue cascade de soie noire dégringole au creux de son épaule, frôle son bras avec une insolence non contrôlée, réveille quelques reflets d'une couleur automnale le long des boucles. Il la trouve tellement jolie ainsi que le pinceau change son chemin pour accentuer ce petit mouvement d'une grâce animale, du plissement de ses yeux à la courbe de ses longs cils noirs. A cet instant, elle fascine tout le monde. Personne ne peut le nier. Et le père Takayanagi est fier, fier de la faire jouer devant de grandes assistances qui ne connaissent que sa rigidité. Le peintre, lui, voit quelque chose d'autre au fond de ses prunelles. Ce n'est pas qu'une adorable Poupée de porcelaine qu'on pose sur un meuble afin de l'admirer puis de lui laisser prendre la poussière pendant un siècle ou deux. Il y a de la peur dans le tremblement de ses mains qu'elle est incapable de cacher à un œil exercé. Et sans ce sentiment, aucun doute : Tout de son talent sera révélé au grand jour. Sa famille s'en moque éperdument pourtant. Il continue à peindre, rebaisse les yeux. Il n'a rien à dire. Juste le rôle de la figer pour toujours sur une toile, une aura de mystère entourant son personnage pour les générations à venir, à l'image d'une Vénus de Milo, d'une étrange Joconde qui semble fière et faible à la fois. Femme toute entière cachant ses secrets dans son cœur fermé. Déjà une grande dame.
Elle a treize ans. Le temps passe inexorablement.
« La musique est ce qui nous permet de nous entretenir avec l'au-delà. »
Un petit soupir traverse ses lèvres. Léger, triste. Son regard n'est plus que larmes éparpillées à la recherche d'un arc-en-ciel. Seule dans la pièce, l'archet glisse sur les cordes... Plus maladroitement que jamais. Quelque chose vient de se briser en elle, et la musique refuse de lui répondre. Même le filet de voix qu'elle laisse s'échapper est chevrotant, incertain. Sur ses joues glissent les petites perles salées de son émotion. Son cœur saigne, et pourtant, elle reste muette. Comme dans un vieux film en noir et blanc, elle subit sans réagir. Docile, elle ne fait pas de commentaire, ne lève pas rageusement son poing au ciel. Lentement, la petite silhouette se laisse glisser en avant, sa tête retombe contre le bois de son violon, comme un dur coussin pour sa fatigue. Elle fixe les pavés à ses pieds. Blanc, blanc, noir, blanc, noir, blanc, noir, blanc, blanc, noir, blanc, noir, ... A nouveau, l'archet revient dessiner sur les cordes un dessin que seuls ses yeux peuvent voir. Les larmes s'écrasent, impitoyables, contre ses joues. L'instrument refuse de pleurer avec elle. Il nie les paroles de Schumann : La musique lui refuse la traversée du voile. Alors elle s'effondre, cassée. La porcelaine s'est brisée sur le sol quand la Poupée est tombée. Son souffle saccadé, elle écarquille les yeux. Son talent s'est envolé loin de la tristesse et de la peur.
- Citation :
- [...] A l'heure actuelle, la police ne possède aucune piste. Aucun témoin ne s'est présenté, aucun suspect n'a encore été appréhendé. Commence l'heure du règne de la peur, et les concitoyens commencent à se demander si tout est vraiment aussi sûr qu'on veut bien le leur faire croire dans notre chère capitale. Le drame s'est produit alors que l'Ambassadeur était rentré d'un voyage d'affaire pour rejoindre sa femme et ses deux enfants, dont son héritier légitime Takayanagi Katsuo et la petite étoile montante de la musique Takayanagi Hanae, dans la nuit du 23 au 24, dans leur luxueux manoir en bordure de Londres. Il est justifié de supposer que [...]
25 Juillet 2007. Assise au premier rang, elle serre les lèvres. Juste devant le spectacle, la scène pourrait être belle. Dans un coin surélevé, un musicien inconnu caresse les touches de son propre piano, déplacé pour l'occasion. Elle devrait être là, assise sur ce petit tabouret de bois, en train de jouer, bien que ce ne soit pas son instrument de prédilection. Lui-même n'est que très moyen, incapable de toucher son clavier sans avoir jeté un œil à sa partition. Mais il est rigide, et tout le monde dans la famille sait à quel point cette caractéristique plait à son père, aussi tous font semblant d'écouter avec un air religieux. C'est la marche funèbre qui résonne sous la grande voute ensoleillée, et elle lui semble encore plus douloureuse à entendre que d'ordinaire. Oui, le spectacle pourrait être beau, si il ne s'agissait pas de l'enterrement de son frère ainé, gisant en face d'elle dans un cercueil ouvert afin que tous puissent l'admirer. Hanae garde le regard rivé sur l'instrument, refusant de regarder une fois de plus le visage de celui qui ne la prendra plus dans ses bras protecteurs. Une fois de trop. La musique avant tout, voilà ce qu'il faut retenir pour s'échapper du quotidien, pour oublier la distance qui existe à présent entre elle et lui. Sans prévenir, elle se lève d'un coup, les poings rageusement serrés. Elle ne s'en est même pas rendue compte, mais le remarque uniquement aux regards réprobateurs qui se posent sur elle. A quoi bon ? Ils l'ont toujours été. Une enfant trop fragile pour porter le poids du nom qui est le sien, trop sensible pour pouvoir en faire quelque chose malgré sa malléabilité face à son père. Elle a toujours obéit, mais personne ne se leurre. A l'intérieur, elle n'a jamais cédé et est bien plus forte que son caractère le laisse croire. Parlons juste d'un secret bien gardé. De toute façon, la rousse ne se soucie pas en cet instant de ce qu'on peut bien penser d'elle, et c'est sans réfléchir qu'elle s'avance d'un pas rapide, toute grâce perdue dans l'émotion qui lui vrille la tête. Fini, le musicien de seconde zone, elle le pousse loin de son âme, prends sa place pour jouer. Tout s'arrête à cet instant. Son souffle, ses larmes, le temps lui-même repousse ses limites pour lui offrir une seconde d'éternité tandis que ses doigts reprennent cette danse si intimement connue. La marche funèbre s'élève à nouveau, pleine d'un je-ne-sais-quoi qui coupe le souffle des auditeurs. Elle ne joue pourtant pas pour eux, loin de là.
- Citation :
- [...] « Des obsèques gâchées, tout ça sur le caprice d'une petite princesse incapable de tenir sa place. » Voilà ce que nous révèle, un peu brutalement, notre source qui, il va de soit, préfère rester anonyme. « Il semblerait que la nouvelle héritière des Takayanagi n'ait pas trouvé à son goût le musicien choisi par son père, rien que ça ! Son pauvre frère doit déjà se retourner dans sa tombe. » Quoiqu'il en soit, nous avons cherché plus loin pour vous ramener les informations croustillantes dont vous êtes friands. Hors la petite sœur de la victime vient d'être conduite ce matin-même à l'hôpital Keisatsu Byoin après avoir perdu connaissance à la dernière veillée de Takayanagi Katsuo. Gardée à l'heure actuelle en observation, il semble peu probable que cette dernière puisse prétendre à assister à la mise en terre du défunt. Toutefois, il ne serait pas étonnant qu'encore une fois, certains points de l'histoire nous soient cachés. [...]
28 Juillet 2007. Coma. État caractérisé par la perte des fonctions de relation (conscience, mobilité, sensibilité) avec conservation de la vie végétative (respiration, circulation). Quelques mots sur une feuille de papier. Plusieurs tests. Quelque chose qu'on ne comprend pas vraiment, dont on ne se rappelle plus, dont on sort comme d'un rêve, le regard papillonnant. Sans repères. Un coma. Il suffit de peu pour entrer dans cette phase d'un sommeil qui se veut éternel. Menaçant, impassible, comme le temps qui vous regarde et qui sourit. Pendant plus de six mois, la jolie princesse aux cheveux d'ébène semble dormir. Sa longue chevelure, s'étendant jusqu'à ses genoux, s'étale sur l'oreiller. Plus de reflets roux. Le renard est mort. Noir sur blanc. Blanc sous noir. Un petit piano à elle-même, un piano mourant, un vague sourire sur ses lèvres devenues pâles. Blanche Neige est là, et elle attends. Quoi donc ? Personne ne le sait. Pas un Prince avec son baiser mensonger. Un conte déformé, tout le monde sait que la réalité de ce dernier est bien différente. On ne peut pas la raconter aux enfants. Ce serait cruel, choquant. Vraiment ? Elle ne bouge plus, ne semble même pas rêver. On raconte qu'on entend rien, dans le coma. Quand elle se réveille enfin, elle est incapable de le dire. Elle est même incapable de parler, sa langue ne lui obéit plus. Elle pleure, mais pas autant que sa mère dans sa peur d'avoir perdu fils et fille. Quelques mois filent encore, menaçants. Puis les premiers mots sortent, implacables. « C'est le peintre. Je l'ai vu. Je l'ai vu tuer Katsuo. ». Tout s'arrête, tout reprends, tout s'enchaine. Enfermée dans sa chambre d'hôpital, la Poupée ne dit rien d'autre. Elle sort une fois, pour témoigner au procès, puis retourne s'enfermer dans sa propre maison, passant ses journées à caresser son violon.
Elle a presque quinze ans. On ne peut pas revenir en arrière.
« Ne parle que si ce que tu as à dire est plus fort que le silence. »
Quand vient la fin, on ne peut rien y faire. Même un regard par-dessus l'épaule peut coûter la vie, ou tout du moins trop de temps pour être utile. Elle en est consciente. Pourtant... Après avoir croisé le regard du peintre, elle ne sait plus quoi faire. Hanae se déplace à travers les pays, son nom est de plus en plus connu, et pourtant elle n'est rien de plus qu'une marionnette entre les mains de son père. Incapable de prendre une décision. Incapable de gérer sa fortune, ce qui lui est de toute façon interdit tant qu'elle n'a pas atteint sa majorité. Impossible pour tout un chacun de la considérer comme une héritière, bien que son rang reste tout ce qu'il y a de plus officiel. Tout au plus, tout le monde sait qu'elle a de l'argent. Celui de son père, celui de sa mère, le sien. Ça suffit. Les personnes normales s'arrêtent à ce savoir. D'autres se souviennent encore de l'histoire du meurtre. Il y en a même qui ne la connaissent que pour son talent musical et n'hésitent pas à la suivre afin d'assister à l'un de ses concerts. Rares, mais prisés. Elle est devenue connue. Autrement qu'en victime. C'est pour cette raison, cette unique petite raison, qu'elle monte un jour dans le vol US Airways 371 en partance de Philadelphie avec pour destination final Melbourne, lieu où elle tiendra un concert unique durant lequel l'annonce de la sortie de son cinquième album sera faite. Avec, pour la première fois, elle au chant. Cette fille qui parle à peine, mais dont la voix accepte de fonctionner. Dans l'espoir de l'attendre, Lui qui est parti sans elle. Elle a des projets, même si ils ne sont pas exactement les siens. Pour elle, même sans gloire, sans reconnaissance, sans nom, jouer et chanter lui suffirait. Pour le monde ? Il en est tout autrement. Lorsque l'orage éclate, la poussant à serrer les bords de son siège à s'en faire blanchir les phalanges, elle ne peut s'empêcher de lâcher un gémissement. Unique, discret, parce qu'elle n'est pas de ces femmes qui se mettent à crier pour un rien. Elle a peur, sans aucun doute, et les turbulences ne l'aident pas. Son manager, assis à ses côtés en première place, lui murmure des paroles rassurantes qu'elle entend à peine, concentrée sur les nuages noirs qu'elle voit à travers le hublot. Pour elle, Dieu est présent et a décidé de punir tout un avion pour ses seules fautes. Les siennes, celles de son père, celle de cet assassin dans les yeux duquel elle a clairement lu de la repentance, un regret qui l'a rendue malade de longues années. Parce qu'elle ne comprenait pas. Oui, quand tombent les masques juste devant ses yeux écarquillés, il n'y a qu'une phrase qui revient... Quand vient la fin, on ne peut rien y faire.
« Tu sais que les étoiles qu'on voit dans le ciel sont peut-être déjà mortes depuis longtemps ? Leur lueur nostalgique... Déjà éteinte, à des années-lumières de nous, sans qu'on le sache. Elles sont lentes, tu ne trouves pas ? Si lentes à se rendre compte qu'elles n'existent déjà plus... Comme moi. »
I AM BEAUTIFUL ... OR NOT.
Fait assez étrange lorsqu'on compare le caractère et le physique, Hanae n'est pas le genre de femme à passer inaperçue lorsqu'on la croise, bien qu'elle soit loin d'en être consciente. On pourrait bien s'interroger sur le pourquoi, mais avec le temps et la bonne fortune, mieux vaut accepter ce fait : Elle est belle. Belle à en mourir diraient certains sans hésitation. Un peu idiot, on ? Perdre la vie pour les beaux yeux d'une femme est tellement surfait, aussi surfait que lui offrir des roses en fait. Pourtant, Dieu sait qu'elle aime autant ses yeux que les fleurs, mais n'importe qui préfèrerait, et de loin, avoir un courtisant damné mais vivant qu'un cadavre enterré depuis longtemps. Inutile. A plus forte raison que la jeune femme est loin d'être au courant de la réalité de ses charmes et passe plus de temps à cacher son adorable visage derrière ses cheveux. Mais revenons-en à ce que l'on peut die d'elle à première vue : Venant des hommes, le terme 'sauvage' ressort le plus souvent. Il faut dire que le point principal expliquant cette façon de la représenter reste bien naturellement ses cheveux. Et attention, nous ne parlons pas là de son intérêt très modéré pour les brosses à cheveux, mais bin des reflets roux qui parcourent sa longue chevelure bouclée, principal 'atout' pour retenir l'attention sous le soleil. Il suffit d'un unique rayon, oui, pour que la teinte caramélisée de ces quelques mèches se retrouve à flamboyer de mille feux, dansant avec une étrange insolence jusqu'à la chute de ses reins - Vertigineuse, en passant. Une particularité si il en est, à plus forte raison que personne ne peut passer à côté de ses origines japonaises. Après tout, il est dur d'oublier la chaude couleur de l'automne contre la soie laiteuse de sa peau, bien qu'en soit sa taille elle-même n'aide en rien à captiver les regards. Un mètre soixante ? Peut-être un peu plus, si on cherche bien, et avec des talons en plus.
Ainsi donc, après ce léger côté sauvage vient, du côté des femmes cette fois, la qualification 'innocente'. Alors que le sexe fort se tends sur le physique jusqu'au bout des ongles qu'elle porte court, le sexe dit faible porte davantage sur le ressenti et sur les mouvements. En l'occurrence, d'un regard de biche par là voilé de naïveté, d'un déhanché léger et gracieux, la courbe rosée de la lèvre inférieure mordillée du bout des dents... D'une certaine façon, sans s'y pencher, on pourrait n'y voir que de la sensualité incontrôlée, alors que chacun de ces tics ne parle que de timidité et de réflexion. Mais à se pencher sur le reste de sa personne, on remarque rapidement que toute son apparence semble fragile, comme tout droit sortie d'un rêve : Si sa taille de guêpe lui confère un ventre plat, il est facile de remarquer qu'il n'est pas question de sport dans ce fait. De la même façon, elle ne possède pas vraiment de formes bien marquées, d'une poitrine ronde comme une pomme à des hanches et des fesses rebondies sans en faire trop. Sur ce point, on la croirait encore en plein milieu de son adolescence, mais à quoi bon ? Elle passe son temps à porter des tenues qui masquent la majorité de ces détails, autant donc ne pas s'y attarder.
Tout se concentre donc dans son visage à l'ovale délicat, et en particulier à ses jolis yeux en amande qui ne manquent jamais d'intriguer qui les croise. Bien qu'ils paraissent sombres, effet amplifié par ses longs cils noirs, une légère lumière suffit à les révéler mordorés, avec une discrète pointe gourmande de chocolat, d'un or qui semble sans cesse se déplacer au gré de ses humeurs. Et autant dire qu'avec ce regard expressif, chaque petite émotion suffit à y faire scintiller ces petites vagues dorées. Souvent baissés, comme un signe de respect autant que d'obéissance, il faut s'y reprendre à plusieurs fois pourtant pour arriver à les regarder correctement, comme si la demoiselle ressentait de la peur à révéler l'entrée de son âme à quiconque. En bref, une beauté qui s'applique malgré tout à se masquer de toutes les façons possibles, au point que cette grâce délicate qu'elle dégage semble presque en permanence disparaître de la surface de la terre, faisant d'elle une ombre trop discrète et trop légère pour être attrapée.
YOU, BEHIND THE COMPUTER.
Prénom : Alice Que penses-tu du forum ? Qu'il a un joli design reposant, des admins qui semblent charmants et une base d'histoire intéressante ? Qu'est ce qui t'as poussé à t'inscrire ? La même, mais sans le point d'interrogation à la fin je dirais Niveau de rp ? Eum... Plutôt que de donner une note, parce que j'ai du mal à déterminer combien je devrais mettre, disons plutôt que j'écris souvent entre 1200 mots et 3000 mots - Sans parler du fait que ça varie selon les partenaires itou itou Activité sur le forum ? 5/7 à 7/7 Multi-comptes ? Aucun à l'heure actuelle As tu déjà été inscrite sur le forum ? Dans une autre vie, oui ! Je crois que c'est d'ailleurs ça qui m'a attiré ici, une espèce de force surnaturelle qui... Oui, bon, d'accord, la vraie réponse est non xD Célébrité sur l'avatar : Sasaki Nozomi. Code du règlement : Validé Par Akira
Dernière édition par Hanae Takayanagi le Ven 7 Mai - 20:24, édité 11 fois |
| | | Mona A. CallaghanI can't be TAMED
MESSAGES : 31 INSCRIPTION : 05/05/2010 ÂGE : 19 LOCALISATION : Le logis des habitants
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:18 | |
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| | | maddy
MESSAGES : 0 INSCRIPTION : 18/05/2010
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:35 | |
| Bienvenue sur Fallen Hanae! *youpi* j'suis pas le seul asiat <3 <3 Si tu as besoin d'aide n'hésites pas à demander! |
| | | Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
HUMEUR : Apeurée MESSAGES : 44 INSCRIPTION : 06/05/2010 ÂGE : 20 ans LOCALISATION : En pleine jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:41 | |
| Merci Mona <3 Moi je dis, gentille comme ça dans ma fiche, je suis sûre que tu le seras en jeu aussi <3 Hein ? Comment ça, naïve ? Je vois pas ce que vous voulez dire xDEt merci Akira ! T'as vu quand même ? Je ne pouvais pas laisser un compatriote tout seul, quand même, bien qu'il soit franchement plus louche que moi En tout cas pas de soucis, si j'ai le moindre petit doute, j'embêterai tout le monde jusqu'à avoir réponse |
| | | Yareal Coban- Dangerous HUNTER -
HUMEUR : Curieux MESSAGES : 61 INSCRIPTION : 06/05/2010 ÂGE : 26 ans LOCALISATION : Un peu partout
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:42 | |
| Bienvenue Hanae sur l'île !!! ^^ |
| | | Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
HUMEUR : Apeurée MESSAGES : 44 INSCRIPTION : 06/05/2010 ÂGE : 20 ans LOCALISATION : En pleine jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:44 | |
| Oh, le joli chasseur *o* /SBAFF/
Merci pour cet accueil, je pense que je le préfère à l'éventualité d'être saluée par une de tes flèches :p |
| | | Yareal Coban- Dangerous HUNTER -
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:47 | |
| De rien & Merci du compliment jolie rescapée Mdr' ! Tu m'étonnes ! Surtout qu'il est très rare que je rate ma cible ! XD |
| | | maddy
MESSAGES : 0 INSCRIPTION : 18/05/2010
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 22:49 | |
| Plus louche que toi c'est sur lol, mais je sens qu'une petite étincelle pourrait coller entre nous xD Belle comme un ange.. *délire* /SBAFF/ |
| | | Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
HUMEUR : Apeurée MESSAGES : 44 INSCRIPTION : 06/05/2010 ÂGE : 20 ans LOCALISATION : En pleine jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 23:41 | |
| Rare de rater ta cible ? Je prend note de ce détail, parce que mine de rien, survivre au moins un jour ne me semble pas être du luxe xD
Et je dois avouer, plus louche que moi, au final, je sens que ça ne va pas être dur xD Ah, une étincelle entre l'Ange et le Démon; Qui aura le pas sur l'autre ? *o* *aime les délires, oui xD*
Finalement (oui oui, j'ai pas fini de parler), ben... J'ai terminé ma fiche, je pense <3 |
| | | Mona A. CallaghanI can't be TAMED
MESSAGES : 31 INSCRIPTION : 05/05/2010 ÂGE : 19 LOCALISATION : Le logis des habitants
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 23:44 | |
| On t'a déjà dit que tu avais de l'imagination ? Parce qu'il en faut pour décrire aussi précisément un caractère ! Bravo à toi ! |
| | | maddy
MESSAGES : 0 INSCRIPTION : 18/05/2010
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 23:50 | |
| La vache! Quelle fiche! *Akira shock* Je pense pas qu'il y aurait besoin d'un test rp avec tout cela, mais si James y tient alors libre à lui.. ^^ En tout cas bravo Alice! Elle est superbe cette fiche! |
| | | Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Jeu 6 Mai - 23:55 | |
| Oh, vous êtes vraiment adorables, et vous me flattez trop <3 Mais je suis vraiment très heureuse que ça vous plaise en tout cas - Je me suis légèrement laissée emportée par le personnage, et pouf, tadam xD *rouge pivoine, le cache bien xD*
En tout cas, je vais peut-être éviter de la jouer favorisée, hein ? Après tout, tout le monde a passé le test rp, alors hop, qu'on me l'envoie ! /SBAFF/ Non non, ce n'était pas un ordre, juré xD |
| | | James AlexanderADMIN ▬ The Leader
MESSAGES : 92 INSCRIPTION : 01/05/2010 ÂGE : 42 LOCALISATION : Dans la jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Ven 7 Mai - 7:58 | |
| Je rejoints les autres, ta fiche est magnifique ! Je t'envoie de ce pas le test. |
| | | Cameron Conrad
MESSAGES : 42 INSCRIPTION : 04/05/2010 ÂGE : 25 ans LOCALISATION : La jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Ven 7 Mai - 10:37 | |
| Bienvenue |
| | | Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Ven 7 Mai - 12:15 | |
| Merci James pour ce compliment, et merci Cameron pour l'accueil <3 |
| | | James AlexanderADMIN ▬ The Leader
MESSAGES : 92 INSCRIPTION : 01/05/2010 ÂGE : 42 LOCALISATION : Dans la jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Ven 7 Mai - 19:50 | |
| Validée ! Il te suffit maintenant d'aller recenser ton avatar ici et pour terminer d'écrire ton premier poste ici à la suite des autres. Ensuite tu pourras écrire où bon te semble. Puis visite la section suivante '' https://fallen-into-hell.bbactif.com/gestion-des-personnages-f7/ '' , ça pourra sans doute t'aider à t'intégrer dans le forum. Sinon bon jeu et n'hésite pas à nous rejoindre dans la partie flood ! |
| | | Hanae TakayanagiSweet Doll, like an Angel
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Ven 7 Mai - 20:01 | |
| Merci, je vais m'y appliquer de ce pas Edit : Oops, je viens de me rendre compte, mais je ne suis pas placée dans le bon groupe xD |
| | | James AlexanderADMIN ▬ The Leader
MESSAGES : 92 INSCRIPTION : 01/05/2010 ÂGE : 42 LOCALISATION : Dans la jungle
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] Ven 7 Mai - 20:04 | |
| Toute mes excuses, j'ai confondu avec Jézabel. C'est corrigé. |
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| Sujet: Re: Hanae Takayanagi [VALIDÉE] | |
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| | | | Hanae Takayanagi [VALIDÉE] | |
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