Lullaby B. Williams
MESSAGES : 34 INSCRIPTION : 07/05/2010
| Sujet: ▬ MAKE UP YOUR MIND. {YAREAL &&' LULLY } Sam 8 Mai - 0:03 | |
| Deux poids, deux mesures. Le monde à toujours - instinctivement parlant - fonctionné ainsi un peu comme la formation d’un puzzle que l’on assemble pièce après pièce. Tout se bouscule et tout change en une fraction de secondes, et parfois le temps nous importe beaucoup plus qu’on ne veut le prétendre. Avons-nous le sentiment exact et véridique de la sagesse ? Sommes-nous véritablement les beaux agneaux égarés que décrivent les hommes de prière dans les Evangiles ? Sommes nous réellement le pêché même d’une erreur ou d’un caprice. Le problème propre c’est que nous demeurons nous même des envies, des caprices à deux sous l’un, des rêves et de banales euphémismes de passage. Poussière et nous redeviendrons poussière ? Des étoiles mortes qui scintillent de toutes leurs luminescences au possible ? Des entités qui erreront en fantômes perdus dans les couloirs de l’anti chambre de la mort ? Toutes ces visions sont grotesques et pénibles. La source de ma pensée me conduit tout droit vers la déchéance illusoire de mes rêves, que je voile par cauchemars. Et ces derniers m’accablent, un à un, pas après pas, jour après jour, nuit après nuit. Affublé de meurtrissures, de doutes, de craintes, et de tristesses à toujours été le centre de la cadence humaine et nous demeurons au fond de nous, tous les mêmes. Mes angoisses ne se lisent guère, dépourvus de toutes matières en termes d‘expressions. La vie est courte et contraire à l’intrigue du long fleuve tranquille, rien n’est rose et rien n’est beau. Certains vous diront avec conviction que l’existence est la plus lassante des histoires humaines, d’autres vous certifierons sur la réalité de « Dieu », que la vie est bénit dès votre naissance des bienfaits éternels ; tandis que les autres errent en silences, en frivolités, en ambiances et en caprices dans leur vie unique. Cependant sur le chemin du cycle existentiel nous sommes pareils - ou presque -. Une généralité ne banalise pas pour autant un cas, et un cas ne généralise pas forcement une généralité. Le cas d’un être sauvage pourrait certainement vous montrez combien la mélancolie de mon existence est impossible à saisir à l’œil nu. Versatile, voila un terme qui relève du challenge pour me comprendre, me cerner et m’attraper comme de la poussière de cendres. Des cendres qui s’envolent au rythme effréné du silence naturel, à la danse virevoltante d’un spleen lyrique de Baudelaire, une mélodie doucereuse à votre oreille et qui vous emporte dans un tout autre imaginaire illusoire ! Celui de la fatalité et de l’adversité. Une adrénaline que j’envie particulièrement pour sa fraicheur de l’inconnue et son aventure non éditée d’un futur tout tracé. La lune d’un jaune mielleux pointe le bout de son apogée en cette nuit de novembre. Une soirée fragile et glaciale où la voix fébrile et pleurante de la figure maternelle murmure mon prénom. Celui d’un spleen. Suis-je un ennui profond ? Ou bien juste une créature éphémère qui cherche une raison à son ennui d’origine ? « Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. ». Sa voix chétive et vulnérable me murmure encore à l’oreille ces quelques vers de l’Harmonie du Soir, mais voila un temps que j’occulte comme une valse hongroise à trois temps. Premier temps je me détache. Deuxième temps je m’éloigne de sa candide et néfaste personne. Troisième temps, je disparais et vogue vers le destin du hasard. Je me blesse, je me perds. Je surgis, je fonce. Et comme le disait si bien Brel, « L'aventure c'est le trésor que l'on découvre à chaque matin. ». Je suis un satellite en perdition, un satellite dont la simple énigme vous ferez perdre l’esprit puis la conscience. Les rêves bordent nos sommeils comme la mer du nord borde les terres anciennes britanniques. Ils vous poursuivent durant toute la durée de votre existence, une existence que l’on ne choisit pas tous, même lorsque nous sommes enfants. Un terme censé révéler l’extrême innocence et ce dans sa plus grande et pure splendeur. Gamin, l’humain est certainement ce qu’il y a de plus appréciable, de plus vrai et de plus vivant. Il est le résultat d’une tendresse sans failles, ni mépris ; mais pour autant au fond de nous même, nous sommes tous désireux de grandir, de voler de nos propres ailes. Ne pas se morfondre dans la contemplation du jeu, dans l’habitude coutumière des limites, simplement grandir, s’épanouir puis vivre. Vous aurez toujours plusieurs choix. Certains préféreront se cantonner aux alentours d’une vie simpliste tirée par les ficelles de leurs caprices les plus improbables et les plus envieux, tandis que d’autres plus humble - voir complètement tourmentés et réalistes - se contenteront de poursuivre leur cycle de vie en focalisant leur esprit sur le souvenir. Un souvenir. Un nom. Un mot. Huit lettres. Une prononciation pour que tout et rien à la fois remonte en surface de notre conscience. Les vestiges du passé ne sont guère à négliger bien au contraire. Ils sont d’un grand pouvoir de guérison envers l’âme et d’un recourt jouissif pour aimer les anges qui ont consolidés notre chemin. Intrinsèquement l’imagination et le souvenir - en lui-même - sont liés. Bien sur, il en va toujours de soi tel un acte purement réel et véridique. L’imagination fructifie parfois le désir intérieur afin de faire une analepse dans l’antérieur et ce rien que pour ravir nos yeux de la vision d’un être cher ou bien encore pouvoir toucher de notre main la peau autrefois douce et parfumée de notre défunte mère. La puissance du monde illusoire demeure chimérique et éphémère mais tout à la fois, il a le pouvoir de charmer l’ouïe d‘une fillette de sept années.
Lullaby en a marre , plus que marre. Marre d'être sur cette île, Lullaby deteste l'île. Plutôt mourir que de travailler avec eux , a s'activer chercher de la nourriture et des bouts des bois. Qu'ils se mettent dans la boue s'ils veulent , mais sans Lullaby. Elle n'avait même plus son amie Velvet. Alors elle decida sans qu'on s'en rende compte de partir. D'aller visiter l'île , plutôt mourrir que de rester ici plus longtemps. Lullaby courut vers sa " tente " si l'on puit dire , un bout de bois en coque qui put et qui prend toute la place. Elle remplissa son sac de brindilles et de magazines trouvés dans les débris de l'avion. Elle s'arrangea pour que personne ne la voit sortir en douce du " camp " .
Après deux jours dans la chaleur épuisante , Lullaby regrettes d'être partie. Elle aurait du rester avec le groupe , elle deteste la forêt. Elle pleure , pourquoi le mauvais sort s'acharne t'il sur elle ? En plus , elle ne sait plus comment revenir au camp ni même le nord et le sud. Bref , Lullaby est vraiment mal . Elle s'assoit sur un vieux tronc d'arbre , épuisée. Elle baisse la tête , persuadée qu'elle va mourir sur ce tronc d'arbre. Une demi-seconde plus tard , elle lève soudainement la tête. Elle se lève , distraite par un bruit suspect. Elle avance et pousse une haie avant de decouvrir un homme avec un fusil. Elle avance , non consciente du danger . L'homme ne la voit pas jusqu'a ce qu'elle prononce ces mots : « Escusez-moi , où se trouve la plage ?. » |
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