FALLEN INTO HELL
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 LE CRASH

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James Alexander
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James Alexander

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MessageSujet: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeLun 3 Mai - 8:13

Voici le sujet où tous les membres de l'avion doivent poster en premier. N'oubliez surtout pas les douze lignes minimum demandées,et respectez bien le contexte c'est-à-dire le nom du vol, son point de départ et son arrivée...
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MessageSujet: Re: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeMar 4 Mai - 15:52

Il avait beau faire un temps splendide, Akira ne semblait pas très content, le pourquoi? Il s'était fait coincé par son ennemi juré, un agent du FBI nommé Brett Soum! Ah bien sur il savait qu'il réussirait un jour à l'arrêter, mais brutal comme il avait été, le brun n'osait même plus le regarder tellement il l'énervait! Mais rembobinons un peu! L'asiatique avait usé de sa fiancée pour se cacher pendant quelques mois chez elle et lui avait volé plus de cent-cinquante milles dollars! Même s'il ne sait pas trop pourquoi il a fait ça, il a préféré qu'elle le quitte pour mieux s'enfuir loin d'elle et rentrer dans son pays! L'Australie! Mais hélas, en pleine rue quelqu'un l'attendait et lui avait sauté dessus. Il l'avait plaqué contre le mur et lui avait abimé les poignets avec ses menottes. Devinez qui? C'est surement elle qui a appelé Brett, sinon pourquoi serait-il là? Et surtout comment aurait-il su qu'il s'était trouvait là au bon moment? Mais cela n'a plus la moindre importance, car la véritable question que se posait l'asiatique était de savoir de comment il allait lui échapper maintenant qu'il le tenait?!

Enfin bref, ils avaient attendu quelques heures avant de passer dans un bureau pour que le flic puisse enregistrer ses armes, aller chercher leurs bagages et les enregistrer puis monter dans l'avion. Et enfin ils s'installaient en classe économique, rang F aux sièges 22 et 21. Lui qui faisait tout pour ne pas se faire repérer et qui restait tranquillement assit à regarder par le hublot, Brett lui, faisait tout le contraire et d'une façon arrogante en plus! Il lui demandait comment il avait fait pour le faire courir aussi longtemps et lui avouait même qui lui avait téléphoné pour qu'il soit coincé! Akira ne lui répondait pas et faisait silence total mais il continuait de plus belle. C'est dingue, il parlait tellement fort qu'il en donnait mal au crâne à son prisonnier! Cela-dit, en ayant assez d'entendre des murmures immondes et des saloperies en tout genre, ce dernier voulu le faire taire une bonne fois pour toutes et lui dit d'un ton ferme et bas.

- Si tu ne te la fermes pas, je te bute à la sortie, attaché ou pas!

Si seulement il le pouvait! Cela lui arrangerait bien les choses, mais Brett eut comprit l'énervement du japonais et se tut. Les hôtesses ou plus communément appelées pnc se mirent à aider avant le décollage. Ils regardaient en dessous des sièges pour voir s'il n'y avait rien comme par exemple des bombes ou des armes, certains faisaient du café, d'autres papotaient dans la cabine où ils préparaient leur café etc et d'autres encore s'affairaient avec les passagers.

- Votre sac est trop gros pour aller en cabine, vous devez le mettre en soute à bagages.
- Monsieur vous pouvez redresser votre siège s'il vous plait.


Ça commençait bien pour un vol, la porte se fermait, l'avion démarrait seulement et les pnc continuaient de jouer les clowns à montrer comment il fallait mettre sa ceinture, mettre son masque au cas ou etc etc... Les gens discutaient entre eux, dormaient déjà ou encore lisaient et l'appareil décollait enfin!

Tout se passait bien la bonne ambiance était au rendez-vous, cependant, au bout de quelques heures, il eut des secousses peu fortes. On pouvait voir par les hublots que le temps se dégradait au fur et à mesure que l'avion avançait. Mais plus celui-ci continuait et plus les secousses étaient fortes à tel point qu'une pnc vint faire une annonce disant qu'ils traversaient des zones de turbulences. C'était à se demander s'ils ne s'étaient planté de cap ou si la météo avait bien fait son travail car un orage était là au dessus de leur tête et ils avaient prédit un temps radieux!


Dernière édition par Akira Uesugi le Jeu 6 Mai - 19:08, édité 1 fois
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James Alexander
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MessageSujet: Re: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeJeu 6 Mai - 19:01

J’étais maintenant bien assis dans mon siège. Je contemplais le ciel derrière mon hublot. Je regardais les nuages et les oiseaux passer à côté de moi. J’étais à leur niveau en ce moment. Et par plusieurs reprises j’avais bien failli les rejoindre au ciel. En effet, le métier que j’exerçais n’était pas des plus sécurisés. J’étais pour ainsi dire agent secret, ou espion. Il m’arrivait donc très souvent d’être confronté à la mort, mais je savais que j’étais capable de rester en vie, de me débrouiller face aux multiples obstacles qui n’attendaient que mon erreur pour m’emporter au paradis… ou en enfer. En enfer, oui. J’avais tué tellement de gens par le passé, il le méritait certes, mais je les avais tués. C’était le métier, on ne pouvait pas faire autrement. Et ce n’était pas fini. Si j’étais à bord de cet avion, ce n’était pas pour aller en vacances, mais pour prolonger ma période de travail, justement. Je me rendais à Melbourne pour assassiner un homme qui avait ruiné la vie de beaucoup de personnes. Il avait arnaqué des gens, qui, sous le coup de la colère et de l’impuissance s’étaient suicidées peu de temps après. Mais ça encore, ce n’était pas nos affaires, à moi comme au SIS. Mais il avait osé arnaquer un agent de notre équipe, ce qui lui valut sa tête.

Il était, avec moi, un des meilleurs agents dans le poste. N’ayant pas supporté d’avoir tout perdu à cause de l’homme en question, il se tira une balle en pleine tête avec l’arme de service. Cet homme en question, nous ne connaissions pas son nom exact, car tout le monde savait que les escrocs changeaient de noms comme de chemises. Son dernier nom connu était Frank Cooper, un nom donc très commun en Australie et dans les Amériques. Ça n’allait pas être facile de le retrouver, mais notre agence de renseignement était très sophistiquée. Une mallette d’armes m’attendait en Australie. Tout était déjà prêt. J’allais aller dans un hôtel proche du dernier habitat de l’homme. Un colis me sera donné, et dans celui-ci il y aura mon arme habituelle, munie d’un silencieux. Le temps était magnifique à notre départ des USA. Il y faisait très chaud, j’étais d’ailleurs en t-shirt. Après, avec le temps et notre approche vers Melbourne, le temps s’était sérieusement dégradé. Après les nuages gris, la pluie s’invitait dans le ciel auparavant bleu et dégagé. Quelques minutes plus tard, tous les passagers commençaient à avoir la frousse, un violet orage avait éclaté dehors. Il fallait arriver au plus vite sur la terre Australienne. Mais, nous y étions trop loin… Une secousse vint interrompre la conversation que j’avais avec une jolie jeune femme assise un peu plus loin.

Tous les bagages nous tombaient sur la tête. Tout le monde le savait à présent, un crash se préparait. Je n’eus pas le temps d’en voir plus, perdant connaissance à cause d’une valise assez lourde m’étant tombée sur la nuque. Mon réveil ce fit dans une jungle. Une jungle, immense. Avec de grands arbres, partout. En plein milieu, notre avion, en flammes. Heureusement qu’il y avait toujours l’orage pour éteindre l’incendie, sinon… nous serions sûrement morts. J’essayais de me relever grâce à un arbre à côté de moi. Je m’y prenais appui dessus, pour arriver difficilement à rester en équilibre sur mes jambes. Plusieurs personnes criaient et pleuraient… C’était le début de l’enfer…


Dernière édition par James Alexander le Sam 8 Mai - 10:10, édité 1 fois
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Lullaby B. Williams
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MessageSujet: Re: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeVen 7 Mai - 22:12


LE CRASH 98934025z0bpx.jpg

Lullaby souria et aggripa le bras de Velvet , sa nouvelle amie . Elle était tellement heureuse de voir les secours arriver .Elle qui esperait depuis près d'une semaine un simple bateau ; sa haine pour l'île était démesurée . Elle detestait tous ce que l'île représentait . Elle qui esperait revoir sa soeur avant son internement .Elle croyait bien qu'elle allait mourir sur cette maudit île . Lullaby n'avait jamais aimée la mer ; ni le sable ni dormir dehors . Habituée aux lits à baldaquin et aux couvetures bien chaudes . Detestant les insectes . En les injuriants , matin , midi ou soir . « Va t'en saloprie de bestiole ! » Lullaby detestait à vrai dire toutes formes d'animal sur terre . A part les chats , elle en avait toujours eu chez elle , sa mère les collectionnaient et les elevaient pour ensuite les faire montrer a des jurys . Lullaby eu pour son anniversaire de ses quatre années , un magnifique persan blanc aux yeux bleus . Sa plus grande fièrté .

Le grand bateau blanc s'avançait de plus en plus de la plage et Lullaby était de plus en plus exitée . Velvet ; elle aussi , trépignait d'impatience . Les deux jeunes filles n'attendait qu'une chose ! Sortir de cette île et prendre une douche . « Velvet ; devine ce dont j'ai envie juste là » « Prendre une douche et faire l'amour ! » « Juste la douche Velvet ! » Et elles rièrent . C'était plus que touchant , dès la sortie de cette île , Velvet et Lullaby savait qu'elles se retrouvaient en dehors . Elles avaient tellement de points communs ; l'intêret pour le classicisme français jusqu'a leur marque de chaussures préférées . Elles savaient qu'elles pouvaient tous partager . Lorsque le bateau accosta sur l'île , Lullaby et Velvet coururent jusqu'a au bateau . Pieds nus , criant de joie . Mais tout d'un coup , tous se précipita . Velvet et Lullaby levèrent les yeux , un avion énorme survolait l'île . Jusqu'a ce que les deux jeunes filles entendirènt un bruit énorme et sourd . Elles se regardèrent avant de se sauter dans les bras , elles avaient peur . Tout le monde sur l'île s'activaient , couraient dans tous les sens . Jusqu'a ce qu'un énorme bout d'avion tomba brusquement sur la plage . Lullaby ne vut abosulement rien venir , en une seconde , elle fut prise dans la torent de métal qui s'abattait sur elle . Elle cria essayant de toucher Velvet qui elle aussi fut prise dans le tourbillon de fer .


QUELQUES HEURES PLUS TARD .



Lullaby se reveilla doucement . Elle fut d'un coup prise de panique , elle était dans le noir complet , elle ne compris d'abord pas ou elle était . Allonger par terre ; une énorme plaque de fer la bloquait par terre , au dessus d'elle ; il y avait une espèce de coque noir au dessus-d'elle . Elle cria encore , mais ses forces était si minime qu'elle ne put echapper qu'un cri trop aigu pour être perçue .Elle eu juste la force de crier « Velvet ! » ; mais elle n'eut pas de réponse . Son corps était totalement paralysée face a l'énorme bout de métal qui était appuyer sur elle . Le bout de fer était tellement lourd que son poid ne surporterait pas longtemps la force sur son faible corps . Elle s'allongea encore plus sur le sable pour essayer de se déloger , sans succés . Ensuite , plus rien .

LE LENDEMAIN .


Lullaby ouvrit les yeux . Elle était sur la plage et une groupe de personnes etaient regroupés près d'elle . Elle ouvrit péniblement les yeux et se mit la main sur les yeux tellement le soleil l'eblouissait . Une voix masculine lui demandait : « Mademoiselle ; ça va ?! »« J'ai mal aux jambes ..» Un homme mis les mains sur ses jambes ; « Ta jambe est cassée .Quel est ton nom ? » « Lullaby » « Bon d'accord Lully , je peux t'appeller Lully ? ce que je vais faire risque de te faire mal , tu dois être courageuse ! » Lullaby vut que cet homme la prenait un peu pour une gamine et elle voulu lui faire remarquer , mais quelque chose l'en enpecha ; Cet homme venait de lui deboiter la jambe , elle cria , et ses yeux furent noyés de larmes , elle eut tellement mal . L'homme qui devait être un medecin venait de lui replacer la jambe . Quelques minutes après ; Lullaby se souvint de son amie « Ou es Velvet ? » Un homme releva la tête avant de dire «Velvet n'est plus de ce monde » .
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Hanae Takayanagi
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MessageSujet: Re: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeVen 7 Mai - 22:43

Le soleil brillait dans le ciel, les oiseaux chantaient, et la vie ne pouvait être plus belle qu'en cet instant où quelques rayons de soleil facétieux venaient caresser la chaude couleur de la chevelure de l'asiatique. Bien que petite, elle dégageait une aura de nostalgie et de charme qui poussaient les gens à se retourner sur son passage... Et à voir la façon dont elle baissait progressivement la tête à chaque nouveau regard, cachant son joli visage derrière quelques mèches rousses, cet état de fait la gênait. Et à vrai dire, pourquoi pas ? Son pas calqué sur celui de son manager, qu'elle devait malgré tout rattraper régulièrement à petites enjambées rapides, tout en elle exprimait le malaise de se promener aussi librement en rue. Du bout de ses doigts arachnéens, la jeune fille tirait derrière elle une valise qui semblait relativement légère tandis que l'homme à quelques pas devant elle tenait avec attention un étui d'ébène. Ce dernier renfermait son seul amour, sa vie entière sans doute ayant put aisément se résumer autour de ce seul instrument qu'était le violon que son père lui avait offert durant sa tendre enfance. Un petit sourire nostalgique étira ses lèvres pulpeuses. Sourire mort-né, disparu aussitôt au profit d'une forme de tristesse qu'elle masqua d'un nouveau mouvement de la tête pour river son regard sur les pavés des trottoirs. Parfois, son manager avait de drôles d'idées, comme celle qui consistait à lui faire traverser toute la ville à pied pour qu'elle puisse profiter une dernière fois des lieux avant de rejoindre l'aéroport qui la mènerait vers sa prochaine destination. Melbourne. La fin de son voyage en vérité puisque ce serait à la fin du concert organisé là-bas, réunissant derrière elle le plus grand orchestre de la ville, qu'elle annoncerait la sortie de son nouvel album, dans lequel tous pourraient entendre sa voix pour la première fois. Un léger soupir traversa le temple rosé de sa bouche, vite couvert par la voix joyeuse de son exubérant compagnon, qui n'hésitait pas à tendre les bras de ça et de là pour lui montrer les merveilles de Philadelphie. Pour sa part, elle se contentait de jeter quelques regards à ce qu'il lui montrait, lui adressant un regard doux et un sourire poli de temps à autre pour lui montrer qu'elle portait de l'intérêt à ce qu'il s'appliquait à faire pour elle. Jeu d'illusions et de faux semblants. Son père le lui avait fait comprendre depuis bien longtemps : Avec sa richesse et son talent, les autres ne comptaient pas. Ils n'avaient pas besoin de comprendre ses sentiments, voir ne s'y intéressaient tout simplement pas, aussi valait-il mieux pour elle de jouer un rôle. Pour elle, ou pour lui ?

Ce fut donc en un temps record que les deux compagnons, si tant est qu'on ait put les qualifier ainsi alors que la différence de caractère était frappante même de loin, atteignirent l'aéroport. Sans se poser de question, et surtout sans un mot, la demoiselle se contenta de tirer timidement le bord de la manche de son manager, récoltant un regard intrigué de sa part avant qu'un sourire adorable ne fleurisse sur ses lèvres. Il n'y avait pas besoin de grand chose quand un seul regard parlait aussi bien : Rassurant, il lui tendit l'étui de son violon avant de récupérer sa valise. D'un geste, il lui désigna une direction, qu'elle prit sans rechigner tandis que lui-même allait faire enregistrer leurs billets. Il la rattrapa assez rapidement pourtant, Hanae n'ayant pas trouvé d'intérêt à courir et à se faire remarquer, et c'est ensemble qu'ils rejoignirent la porte d'embarquement de leur avion pour prendre le vol US Airways 371. Tout était simple. Si simple qu'ils montèrent dans l'avion après avoir présenté carte d'identité et billet avant d'aller rejoindre leurs sièges en première classe. Au décollage, la violoniste n'avait put s'empêcher de jeter un regard angoissé vers le hublot, profitant avec anxiété de l'éloignement de l'appareil, puis au bout d'un moment, avait fini par se détendre, ses mains s'éloignant imperceptiblement des bords de son siège. Le reste du voyage en lui-même n'avait rien eut d'exceptionnel : Côté fenêtre, la Poupée n'avait profité que des paroles réconfortantes de son manager, lorsque celui-ci voulait bien se détourner un peu des autres passagers qui semblaient littéralement le fasciner. D'un autre côté, elle ne s'en était pas plainte... Jusqu'aux premières turbulences.

Dans les premiers instants, elle se contenta de serrer le bout de ses doigts sur la toile blanche de sa robe longue, lançant un regard paniqué à son compagnon qui ne trouva rien de mieux à faire que de tenter de la rassurer en lui donnant les statistiques des morts en avion contre celles en voiture. Pour appuyer son exemple, il s'efforça même de faire de grands gestes qui ne manquèrent pas d'arracher des rires tendus aux personnes alentours. Pas à l'unique héritière des Takayanagi, toutefois, qui se contenta de lâcher un premier gémissement à peine audible au milieu des quelques cris des autres passagers.

    Hôtesse ▬ ... Nous traversons actuellement une zone de turbulence, veuillez attacher vos ceintures s'il-vous-plait. »

Instinctivement, la musicienne se pencha en avant pour saisir l'étui de son violon pour le ramener au plus près d'elle. Incapable de le lâcher, les yeux écarquillés par une peur incontrôlable, elle vit à peine son compagnon s'empresser de rattacher sa ceinture, comme à une petite fille désobéissante, lui lançant au hasard une phrase qu'elle comprit encore moins que celle de l'hôtesse. Sans y penser, elle regarde à nouveau dehors, plongée dans un mutisme profond, et regarde l'enfer se déchainer au dehors tandis que l'appareil s'agite de plus en plus. Soudainement, un geste sec la fit sursauter, et elle pivota à nouveau, semblable à une biche traquée tandis qu'elle observait les masques à oxygènes face à elle. Alentours, se dirigeant vers leur propre cabine, les hôtesses rappelaient de leurs voix calmes les mesures d'urgence à prendre. D'autorité, son manager lui enfila le masque tandis qu'elle serrait un peu plus fort le bois contre son corps tremblant. Hors de question de le lâcher. Le long de sa joue, une larme roula. Douloureusement cruelle, et tout à la fois bienvenue. Ainsi venait l'heure du jugement dernier. La mélopée funèbre résonnait dans ses oreilles, mélange de cris et de rires venus tout droit de l'enfer, entrecoupée de chocs sourds. De corps qui tombaient, de bagages qui chutaient, de tôle se détachant dans un bruit sourd de tous les diables.

Ensuite, le noir. La nuit suprême, éternelle, le repos bienveillant du guerrier qu'elle n'était pas. Le silence qui régnait, compagnon fidèle. Plus un bruit, chut... L'enfant dormait, recroquevillée autour de l'étui qu'elle serrait contre elle, envers et contre tous. Sa robe était déchirée, sa peau éraflée, et une large entaille traversait tout son dos en diagonale jusqu'à atteindre son genoux en passant par sa cuisse gauche, le sang venant s'étendre autour d'elle. Qu'importait au final puisque la terre s'en gorgeait et revivait grâce à celui-ci. Clignant des paupières, le vert lui sauta aux yeux. Un joli vert digne du printemps, sur fond de terre brûlée. Ne voyant que ça, la rousse se contenta de se recroqueviller un peu plus autour du seul objet qui importait pour elle, l'âme douloureuse. Perdue. Elle n'arrivait pas à se souvenir exactement des derniers évènements, et si les sons affluaient à nouveau à ses oreilles, petit à petit, elle n'arrivait pas pour autant à bouger. Dans un nouveau gémissement, de douleur cette fois-ci, la jolie nipponne tenta de s'étirer, de retrouver l'usage de ses jambes, de ses bras, pour compenser la perte momentanée de son cerveau qui n'arrivait plus à enregistrer tout ce qui l'entourait. Constatant que c'était peine perdue en sentant la blessure le long de son corps, elle se contenta de grimacer. Plusieurs secondes s'écoulèrent. Puis enfin, la Poupée lâcha une plainte discrète, de sa voix tremblante mais mélodieuse au petit accent japonais.

    Hanae ▬ Quelqu'un... Quelqu'un est là ? » Sa voix ne portait pas vraiment loin. « S'il-vous-plait... »

Encore moins loin, et à plus forte raison de tous ces bruits qui vrillaient ses tympans.
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Cameron Conrad

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MessageSujet: Re: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeSam 8 Mai - 0:02

Sean et Cameron arrivaient à l'aéroport de Philadelphie bien en avance afin de pouvoir prendre leur avion. Les deux jeunes gens étaient silencieux, Cameron était plongée dans ses pensées, ressassant de nouveau la rencontre avec sa mère, quant à Sean il préférait attendre d'être revenu à Melbourne pour parler de tout ça. Il voulait que le vol se passe bien, malgré l'état de la jeune femme. Le couple se dirigea vers la file d'attente pour aller enregistrer ses bagages. Ils se trouvaient parmi les premiers et étaient derrière un couple marié qui discutaient discrétement. Cameron se rapprocha légérement de Sean et posa sa tête contre son épaule. Le jeune homme baissa son regard vers elle et eut un léger soupir avant qu'ils n'avancent alors qu'un homme en costume s'éloignait, pas trés heureux visiblement.

Aprés de longues minutes d'attente ils purent enfin embarquer leurs valises et se rendre dans la salle d'attente avant d'embarquer à leur tout dans l'avion. D'ordinaire Cameron était un peu stressée, pas vraiment froussarde de l'avion mais elle apréhendait toujours un peu mais cette fois ci son esprit était ailleurs. Alors qu'ils étaient assis sur une des banquettes, Sean passa sa main sur son bras pour la sortir de ses pensées.


"Comment tu te sens ?"

La jeune femme haussa des épaules en tournant la tête vers lui, offrant à son petit ami un faible sourire.

"Ca peut aller...j'ai hate d'être à la maison." finit elle par dire en posant sa main sur celle de Sean. Ce dernier hocha la tête et se pencha vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres avant qu'on annonce leur embarquement. Les deux jeunes gens rejoignirent donc une seconde file et entrèrent dans l'avion, suivant les instruction de l'hotesse pour rejoindre leurs places. Cameron céda la place hublot à Sean et elle sortit son carnet de note pour dessiner un peu afin de se détendre. Elle s'arrêta cependant lorsque que les hotesses et stewarts informérent les passagers des régles de sécurité et d'évacutation de l'avion. Elle avait beau les connaitre par coeur, elle regardait toujours. Une fois la démonstration finie, elle reprit son dessin alors que l'avion décollait. Sean quant à lui avait sortit un livre mais ne tarda pas à s'endormir.

Le jeune homme se réveilla quelques heures plus tard et s'excusa auprés de Cameron pour pouvoir se lever et dégourdir ses jambes dans l'appareil. La jeune femme se réinstalla et eut un petit soupir tout en regardant au travers du hublot. Elle constata que le ciel bleu du décollage avait fait place à un ciel gris, menaçant. Cameron se mordit la lèvre, refusant d'y voir là un nouveau mauvais signe qui semblait les accompagner depuis leur départ de Melbourne, jamais elle n'aurait du y aller...mieux encore, elle aurait du brûler la lettre que son père lui avait donnée à sa sortie de prison. Il y eu une première secousse qui fit froncer des sourcils à Cameron et qui regarda dans la cabine mais les hotesses ne semblaient pas plus inquiétes que ça. La jeune femme se réinstalla sur son siége et jouait avec son stylo lorsque de nouvelles secousses plus fortes se firent ressentir. Cette fois ci les hotesses demandèrent aux passagers de mettre leurs ceintures mais Cameron ne les écouta pas, Sean n'était toujours pas revenu et elle s'inquiétait pour lui. Au lieu de rester assise, elle se leva mais elle n'eut le temps de faire que quelques pas avant qu'un stewart ne lui prie gentiment de retourner s'asseoir. Son corps lui barrant le passage, elle ne pouvait pas le contourner.


"Mon petit ami est à l'arrière de l'appareil, je dois aller le chercher !"

"Mademoiselle ne vous en faites pas, il a surement dut s'asseoir et s'attacher, ça ne durera que le temps des turbulences, croyez moi il est en sécurité."

Cameron voyait bien que l'homme en face d'elle était nerveux mais il tentait cependant de la calmer avec un sourire. Cameron se haussa sur la pointe des pieds pour tenter de voir Sean mais ne vit rien et finit par accepter de se rasseoir et de se réinstaller à sa place. Elle s'attacha et prit une inspiration, tentant de se détendre durant la phase de turbulences. Ce qu'elle ignorait c'était qu'ils n'allaient pas contourner l'orage, ils étaient déja prisonniers à l'intérieur, mais cela elle le comprit lorsque les masques à oxygéne tombérent devant elle ainsi que devant les autres passagers. Cameron réagit immédiatement et mit le masque sur son visage mais la panique était désormais le seul sentiment dans son esprit. Elle était seule, l'avion se secouait de plus en plus et les valises tombaient des compartiment du haut, heurtant certains passagers. Cameron regardait tout autour d'elle à la recherche de Sean mais toujours sans succés puis, devant ses yeux hallucinés, la partie arrière se détacha et se perdit au loin. Cameron hurla le nom de son compagnon mais fut forcée de se retourner à cause du vent qui giflait son visage. Et elle constata que l'avant n'était plus là non plus. L'eau se rajouta au vent et en quelques minutes, la jeune femme fut trempée des pieds à la tête. Cameron tourna la tête pour regarder au travers du hublot et vit que l'avion se rapprochait rapidement de la terre. Elle pensa, comme la majorité des passagers, que c'était la fin et ferma les yeux, ses pensées uniquement dirigées vers Sean et puis ce fut le trou noir...

Cameron ouvrit lentement ses yeux et soupira lentement. Elle entendait le vent dans les feuilles, ainsi que le bruit de vent contre les ouvertures dans la cabine devant et derrière elle. L'eau tombait toujours sur elle à cause du vent. Il y avait également une odeur de brulé, désagréable qui emplissait tout son air. Cameron se redressa lentement et cligna des yeux plusieurs fois avant de voir le "spectacle" devant elle.


"Mais qu'est ce que..."

Devant elle la rangée de siége avait disparue lors du crash et elle était presque suspendue dans le vide à cause de l'inclinaison de la cabine. Elle n'était retenue que par sa ceinture qui bloquait sa respiration. Cependant Cameron ne se détacha pas tout de suite et elle regarda à sa gauche, pour pousser un cri en voyant feu son voisin, couvert de sang et décédé. La panique refit surface et la jeune femme se battit plusieurs secondes avec sa ceinture avant de l'ouvrir et de tomber au sol, tête la première. Elle eut un gémissement de douleur en tombant. Elle réalisa à ce moment que son flan gauche était couvert d'un liquide et en posant sa main dessus avant de la porter à ses yeux elle constata que c'était du sang. Elle déglutit et se tourna sur le dos pour tenter de regarder sa blessure mais sans succés et elle se provoqua une nouvelle pointe de douleur. Il lui fallu plusieurs minutes pour reprendre son souffle avant de se redresser. Elle se mordit la lèvre pour ne pas gémir de douleur et vacilla quelques secondes une fois qu'elle fut sur ses deux pieds. A quelques mètres d'elle se trouvait son sac à main. Elle s'y précipita et le retourna pour trouver son téléphone portable. C'était probablement futile mais sur le moment cela semblait être la meilleure idée. Cameron constata bien vite cependant que cet appareil de technologie ne lui serait d'aucune aide et de colére le balança au loin. Elle resta au sol, plusieurs minutes avant de regarder à côté d'elle et de comprendre d'où venait l'odeur de brulé. La partie de l'avion dans laquelle elle se trouvait était en feu. Grâce à l'orage, les flammes n'avaient pu s'étendre à tout l'appareil ce qui lui avait sûrement sauvé la vie. Elle déglutit puis récupéra toute ses affaires dans son sac qu'elle mit en bandouillère puis se mit à marcher, ne sachant trop où elle aller, et ce malgré la douleur dans son torse. Devant elle s'étendait toute l'horreur du crash, plusieurs passagers avaient été projetés hors de leur siége, certains étaient encore accrochés dessus grâce à leurs ceintures de sécurité. Tous ceux qu'elle croisait ne bougeait ni ne parlait bien qu'elle entendait de nombreux gémissements de douleur, sans pour autant en trouver la source.

"Oh mon dieu..." murmura la jeune femme alors qu'elle avançait en titubant, portant sa main à sa bouche dans une expression d'horreur...Puis, comme une révélation, Sean revint dans son esprit. Il était peut être là, il la cherchait peut être ou bien il était blessé ou bien...la jeune femme secoua la tête, elle ne pouvait pas penser qu'il était mort, elle ne voulait admettre cette possibilité. Cameron reprit alors sa course pour rechercher son petit ami parmi les survivants. Elle l'appelait, criait son nom mais ne recevait aucune réponse. Des larmes commençaient à rouler sur ses joues alors qu'elle sentait la panique l'envahir jusqu'à ce qu'elle entende une faible voix, rendue presque inaudible par le bruit environnant. Cameron s'arrêta sur place, regardant de tous les côtés.

"Où...où êtes vous ?" demanda t'elle, sans vraiment savoir si elle avait vraiment entendu cette voix. Cameron reprit sa marche puis vit une forme blanche, recroquevillée. Lentement elle s'en approcha et s'agenouilla devant elle, grimaçant à cause de la douleur qui traversa son torse. Alors que d'une main elle faisait pression sur sa blessure, enfin du moins essayait, Cameron posa son autre main sur ce qui devait être une épaule et lentement fit pression dessus pour révéler Hanae qui était très pâle à cause de la perte de sang. Une nouvelle fois Cameron déglutit et laissa glisser son sac le long de son bras, son regard passant sur le corps de la jeune femme étendue devant elle et remarquant que l'herbe était rougeatre sous elle.

"Je...je..."

Elle regarda autour d'elle, cherchant quelqu'un, ou quelque chose même, n'importe quoi avant de reporter son regard sur la jeune femme, qu'elle n'avait pas reconnue.

"Vous...je vais vous aider..." finit elle par dire d'une voix mal assurée. Elle retira sa veste et couvra Hanae avec avant de passer sa main dans son dos et de la ressortir, couverte de sang.

"Je peux pas...à...à l'aide ! A l'aide !! Est ce que quelqu'un m'entend ??!!" hurla t'elle alors qu'elle reglissait sa main sous le dos de la jeune musicienne, tentant vainement de faire pression sur la large blessure couvrant son dos.
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Leila Turner

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LE CRASH Vide
MessageSujet: Re: LE CRASH   LE CRASH Icon_minitimeDim 9 Mai - 18:22

Leila était partis de chez son amie assez rapidement, elle avait tellement hâte d'arriver à l'aéroport pour prendre un peu de vacance, elle en avait bien besoin, elle avait besoin de partir loin de cette ville, elle ne voulait plus recroiser son ex petit ami qui l'avait abandonné ou encore ses parents qu’elle haïssait plus que tout. Donc son amie lui avait offert se voyage pour lui faire du bien. Bon bien sur avant de prendre l’avion, elle était partie voir sa gynécologue pour voir si elle pouvait prendre l'avion sans risque pour le bébé, elle était enceinte de 5 mois et ce qui la rassura c'est que tous se passait bien et même la gynécologue lui donna le feu vers pour partir un peu en voyage, elle connaissait son problème et elle était même d'accord pour qu'elle parte pour lui faire du bien.

Elle portait une leggings et une grande tunique noire qui faisait tee shirt et qui recouvrait bien son ventre bien arrondis. Elle avait un petit sac à main et une valise. Une fois qu'elle avait rempli tous les papiers, qu'elle avait trouvé sa porte pour rentrer dans l'avion. Elle fit un signe au revoir à son amie avant de rentrer dans l'avion. Elle se retrouva assise à coté d'un jeune homme. Une fois assise elle demanda un verre d'eau, elle était un peu stresser en faite, c'était toujours comme ça quand elle prenait l'avion elle n'y pouvait rien, mais bon pour elle tout allait bien se passer, en plus il faisait beau et elle avait écouté la météo et ils avaient dit que tous ce passerait bien ce qui la rassura beaucoup.

Une fois l'avion dans les airs, elle mit ses écouteurs dans les oreilles et elle commença à s'endormir, elle préférait dormir pour que le voyage se passe beaucoup plus vite. Elle s'endormit donc tranquillement. Mais elle fut réveiller en sursaut par une violente secousse, elle enleva tout de suite ses écouteurs et elle entendait les hôtesses de l'air leur demander de bien attaché leur ceintures et qu'ils traversaient une zone de turbulence. Leila jeta un coup d'œil dans le hublot et là elle vit le ciel noir et avec pleins de pluies et orages. Elle ne comprenait pas comment la météo pouvait autant changer. Il eut encore 2 autres secousses qui faisaient beaucoup peur à Leila.

Puis d'un coup tous se passa très vite, les masques d'oxygène tombèrent et tout le monde paniquait. Leila eut juste le temps de mettre un masque quand tout d'un coup une valise lui tomba sur la tête, elle tomba tout de suite inconsciente.

*Quelques heures plus tard*

Leila se réveilla allonger par terre. Elle se releva tout de suite, elle avait mal à la tête, elle porta tout de suite une main à son ventre. Elle avait peur, elle se trouvait sur du sable et quand elle se retourna elle vit toute l'horreur, un avion écraser, des corps au sol, du monde partout. Leila essaya de se lever mais elle avait la tête qui tournait, elle ne se sentait pas bien. Elle était ouverte au niveau du front. Elle s'écria alors:

-A l'aide...Aidé moi s'il vous plait....
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LE CRASH

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